Les bas de contention : comment bien les choisir ?
Les bas de contention font partie des textiles et équipements médicaux les plus utilisés dans le traitement des pathologies liées à l’insuffisance veineuse. Anciennement appelés « bas à varices », ces dispositifs se sont largement modernisés ces dernières années.
Actuellement, les moyens de contention se déclinent en de nombreuses versions conçues pour mieux répondre aux besoins des utilisateurs. Si vous avez récemment prévu d’acheter une paire de bas de contention, voici quelques astuces pour dénicher le modèle le mieux adapté à vos attentes.
Choisir ses bas de contention en fonction du problème à traiter et du niveau de contention
Les bas de contention sont des dispositifs médicaux comme le rappel le site lasante.net . Cela signifie qu’ils sont prescrits par le médecin si celui-ci estime que la situation médicale prochaine du patient nécessitera le port de ce type de moyens de contention.
Pour bien choisir vos bas de contention, la première étape consistera donc à consulter un praticien. Ce dernier pourra vous conseiller sur les modèles à privilégier en fonction du problème de santé à traiter et du niveau de contention.
Les bas ou collants de contention, rappelons-le, participent au traitement de l’insuffisance veineuse. Cette pathologie est caractérisée par un dysfonctionnement de la circulation veineuse qui fait que le sang se stagne dans les membres de la personne malade.
Le système de compression apporté par les équipements de contention contribue alors à soulager ce trouble en guidant le flux veineux de bas en haut, et donc en redynamisant la circulation sanguine.
Les textiles de contention, notamment les bas, peuvent être prescrits en cas de grossesse, de problèmes veineux (varices, thromboses, etc.) ou dans le cadre de la prévention d’un long voyage. Ces solutions peuvent également être recommandées par le médecin en cas de station debout prolongée ou si le patient vient de subir une opération.
En ce qui concerne le niveau de contention, le choix dépendra de l’état du sujet. La classe de contention ne sera pas la même pour une personne alitée et un malade qui exerce une activité physique. Il existe, en général, 3 catégories de contention, à savoir :
La classe 1
Les bas de contention appartenant à cette catégorie s’adressent aux personnes souffrant de jambes lourdes, de varices simples ou de télangiectasies. Les dispositifs sont recommandés en prévention pour les sujets qui doivent rester debout de manière prolongée ou qui s’exposent à de longs voyages.
La classe 2
Dans ce cas-ci, les moyens de contention sont destinés aux personnes qui souffrent de fréquents gonflements des jambes ou varices ou qui viennent de subir une opération des veines (chirurgie phlébologique et sclérothérapique). Les bas de contention de classe 2 s’adressent également aux femmes enceintes en cas de troubles veineux de la grossesse.
La classe 3
Les bas ou collants de contention de classe 3 sont recommandés en cas de thromboses veineuses, d’intenses gonflements des jambes ou autres troubles majeurs (varices importantes, œdèmes, eczémas veineux, ulcères cicatrisés, lymphœdèmes, phlébites profondes, etc.).
La taille
La prise de mesure est importante afin de s’assurer de la taille exacte des bas de contention. Les parties à mesurer sont le tour de cheville et celui de la cuisse. Pour connaître la hauteur adéquate, il vous suffit de prendre les mesures de la jambe (du sol à l’entrejambe). Dans le cas où vos dimensions correspondent à plusieurs tailles, privilégiez toujours la plus grande.
Le remboursement
Les textiles et équipements de contention sont en général assez onéreux. Vous pouvez cependant réduire les coûts grâce au remboursement de la Sécurité sociale. En effet, les bas, collants et chaussettes de contention sont remboursés lorsqu’ils font l’objet d’une prescription médicale.
Afin de connaître le taux de remboursement prévu, n’hésitez pas à contacter votre centre de Sécurité sociale. La prise en charge est en moyenne de 65 %. Le niveau peut varier d’un établissement à l’autre, notamment s’il existe un quota d’achat de bas de contention à ne pas dépasser.